Ce mercredi 6 juillet, un homme âgé de 46 ans vient d’être condamné pour actes zoophiles dans le Maine-et-Loire. Il violait des chevaux la nuit, dans leurs boxes.
Le tribunal correctionnel d’Angers a condamné un homme âgé de 46 ans pour actes zoophiles, ce mercredi 6 juillet. En 2020, la gérante d’un centre équestre constate de nombreuses anomalies dans les boxes de ses chevaux, notamment des portes restées ouvertes et des poubelles. Au mois de mars de la même année, vers cinq heures du matin, elle aperçoit un homme sortant d’un box, le pantalon baissé. Pour en avoir le cœur net, elle décide d’installer des caméras de surveillance. Rapidement, elle constate qu’un homme transportant un plot, se déplace de box en box, selon les informations de Ouest France. En janvier 2022, elle décide de porter plainte.
Lors du procès, la gérante du centre équestre a exprimé sa peine face à l’agression de ses chevaux: “C’était ma passion. Il a gâché ça, il a porté atteinte à ma réputation. J’ai retrouvé des chevaux stressés, des chevaux avec la langue coupée”. Une expertise psychiatrique a été réalisée sur le prévenu, mais celle-ci n’a apporté aucune conclusion. Si l’accusé reconnaît avoir été dans les boxes, il nie les actes zoophiles qui lui sont reprochés. L’homme aurait des problèmes d’alcool et justifie sa conduite par la boisson, selon les informations de Ouest France.
Il n’en est pas à sa première condamnation pour zoophilie
Au cours de l’audience, le président du tribunal, Guillaume Bocobza-Berlaud, le met face à ses contradictions:
“Vous aviez déjà été condamné en 2008, vous montiez sur des poubelles et vous agressiez sexuellement des chevaux. Comment expliquez-vous que vous rentriez dans le box des chevaux avec un plot?”.
De son côté, l’avocat de la défense, Me Julien Roux, a soulevé que les vidéos de surveillance n’avaient pas filmé l’intérieur des boxes. “Une infraction ça ne se déduit pas, ça se constate”, a-t-il déclaré.
Le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits qui lui ont été reprochés et l'a condamné à huit mois de prison avec trois ans de sursis probatoire et une amende de 200 euros, assorti d’une obligation de soin et de travail. Il a également l’interdiction de détenir un animal et de fréquenter le centre équestre. Il devra aussi indemniser l’association Animal Cross qui s’est portée partie civile dans cette affaire, ainsi que le centre équestre et sa gérante.
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